Le pouvoir de la narration

Partez à la rencontre de la réalisatrice Lisa Azuelos, sa façon de travailler à la limite du monastique et la vision qu’elle porte sur son œuvre et sur le cinéma en général. La maîtresse du heal good nous montre l’importance de porter un regard professionnel et analytique sur les œuvres cinématographiques, tout en laissant ses émotions s’exprimer.

Comment faire passer son message, son intention et faire en sorte qu’il capte l’attention de celui qui écoute et qui regarde ? Il s’agit là de la mission première d’un réalisateur et de toute personne qui conçoit une œuvre. Et paradoxalement, même si elle coule de source, c’est peut-être la plus difficile – et importante – de toutes !

A quoi ressemble le quotidien d’un metteur en scène ? Loin du cliché du petit dictateur bien installé dans sa chaire, Lisa passe en revue toutes les compétences et toutes les choses auxquelles fait face un réalisateur lors du tournage d’un film. Et s’il touche à tout, celui-ci a cependant plus les mains dans la lumière que dans le cambouis !

Elle façonne donc sa légitimité face au régime politique officiel avec lequel les relations ne peuvent être indifférentes. Utilisation, collaboration, parasitage : la nature des relations Etats-mafias n’est jamais neutre.

Lisa nous fait maintenant grâce de quelques conseils pratiques lors de l’écriture d’un scénario, tirés des leçons du grand Robert McKee. Si tous les films sur Terre ne répondent pas forcément à ces standards, ceux-ci vous permettront néanmoins de créer à coup sûr un scénario qui marche !

Dans cette leçon, Idris et Lisa s’interrogent sur notre rapport à la fiction et à la réalité. Qu’est-ce que le réel ? Qu’est-ce que la fiction ? S’il est communément admis que l‘un influence l’autre, l’inverse est également vrai. Et si créer notre propre fiction revenait en fait à créer notre propre réalité ?

Prolongement de la précédente, cette leçon va plus loin dans le lien ténu qui existe entre réel et fiction. Quelles en sont les dérives ? Idriss et Lisa analysent avec une grande ces techniques de manipulation, de la propagande pure et dure à l’influence dissimulée qui peut s’exercer sur les foules et sur l’opinion publique.

Nos deux intervenants concluent sur une note philosophique et nous apportent une touche d’optimisme. En effet, on a vu que le récit a le pouvoir d’influencer nos réalités : il devient donc urgent de l’utiliser pour réconcilier les opposés dans nos sociétés. C’est à vous !